La recherche d’infiltration est une phase préalable à chaque intervention lorsqu’une anomalie est détectée. Les anomalies peuvent être les suivantes : humidité, auréoles, moisissures, etc… Le constat des désordres permet d’établir le bon diagnostic avant intervention sur site. Les équipes de chez Fourgon&Heyd sont formées aux différents systèmes de recherche d’infiltrations. Sur le terrain, comment la recherche d’infiltration se réalise-t-elle ? Et quelles sont les techniques aujourd’hui utilisées ?
Moyen 1 : La recherche d’un point de rosée.
Le point de rosée correspond à la température à laquelle l’humidité d’un gaz, comme l’air, se condense pour former des gouttelettes d’eau. En d’autres termes, cela veut dire qu’il y a un pont thermique. Un point thermique signifie un risque d’apparition de moisissures, champignons ou encore auréoles. Généralement, les points de rosé viennent d’un mauvais entretien intérieur (comme d’une VMC mal entretenue par exemple).
Moyen 2 : La mesure du taux d’humidité en surface intérieure
La mesure du taux d’humidité en surface intérieure permet de constater si le mur est humide, voir imbibé d’eau. Cela permettra de pouvoir ainsi localiser l’infiltration au sein d’un bâtiment ou d’une pièce.
Moyen 3 : Le calcul tirant d’air
Par ce biais, il s’agit de vérifier si l’aspiration de la VMC est bonne. Si ce n’est pas le cas, l’air condensé n’est alors pas évacué correctement et cela créé un pont thermique. Ce pont thermique peut alors être la cause du développement de champignons à l’intérieur d’un bâtiment.
Moyen 4 : La mesure du taux d’humidité ambiante dans l’air
Cette mesure permet de constater s’il y a ou non une saturation du taux d’humidité. Une saturation signifierait qu’il y a un trop plein d’humidité dans l’air, risquant de créer là aussi champignons et moisissures. Un intérieur trop humide peut être dangereux pour la santé. Il peut aussi nuire à l’environnement, aussi bien les plantes que les animaux par exemple.
Moyen 5 : L’insufflation par fumigène
Ce moyen consiste à ouvrir la membrane présente sur les toits plats goudronnés, afin d’y injecter un gaz fumigène. Le gaz fumigène représente un mélange air-fumée). S’il y a présence d’une fissure, le gaz ressortira par cette brèche et permettra ainsi de détecter toutes les entrées d’eau et fissurations. Cette opération sera la base de toutes les interventions.
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